C’est seulement après avoir vérifié la capacité d’endettement de son client qu’une banque peut lui accorder ou non un prêt immobilier. Elles utilisent des méthodes de calcul révolutionnaires pour sélectionner les dossiers les plus cohérents. Parmi les paramètres retenus par les établissements de crédit, il y a les revenus et les salaires de chaque client.
Zoom sur les principaux revenus pris en compte pour un prêt immobilier
En remplissant les conditions de ressources imposées par son banquier, les chances d’obtenir un prêt immobilier aux meilleurs taux seront plus élevées. Il s’intéressera essentiellement aux revenus (imposables) générés par le demandeur. Seuls les dossiers les plus solides seront retenus, et feront l’objet d’un tri préalable.
Les ressources nettes font partie des paramètres contrôlés par les établissements prêteurs pour un crédit immobilier. Il s’agit de la différence entre les revenus récurrents et l’ensemble des charges fixes. La solution ultime consiste à générer un maximum de revenus réguliers et stables.
Le salaire net est l’un des revenus pris en compte par les banques. Il devrait, normalement, s’afficher sur la fiche de paye de chaque salarié. Ce n’est, malheureusement, pas le cas des loyers, des pensions et autres rentes perçues. Ils sont versés sur son compte bancaire. Il faudra donc enquêter à leur sujet avant de calculer sa capacité d’endettement.
Les travailleurs non-salariés perçoivent des bénéfices dans le cadre de leurs activités. Par conséquent, ils entrent dans la base de calcul des revenus pris en compte par son banquier. Il en va de même pour les allocations et les aides sociales (ou prestations sociales). Ils viendront s’ajouter aux revenus totaux générés tout au long de la durée du prêt immobilier.
Concrètement, quels sont les revenus exclus de la liste ?
Différents revenus sont pris en compte par les établissements prêteurs avant d’octroyer un crédit à leurs clients. Mais ce n’est pas toujours le cas. Certains revenus sont exclus de la liste. C’est notamment le cas des revenus considérés comme irréguliers. Il peut s’agir des heures supplémentaires, des frais de déplacement et des primes exceptionnelles.
Il faudra donc éviter de prendre en compte les revenus cités ci-dessus lors du calcul de sa capacité d’emprunt. Autrement, le résultat obtenu sera incohérent, voire erroné. C’est pourquoi il est vivement conseillé d’effectuer une simulation de crédit immobilier. Il est possible de trouver un outil prévu à cet effet en visitant l’adresse suivante : https://universites-numeriques.fr/salaire-brut-net/.
Quid des salaires pris en compte pour un commercial ?
Les commerciaux, dans le cadre du développement de leur activité, peuvent être amenés à souscrire un crédit immobilier. Ils devront pour cela remplir les mêmes conditions de ressources exigées par les banques et les établissements prêteurs. Bien entendu, les revenus pris en compte ne sont pas comparables à ceux d’un salarié ou d’un TNS. Idem pour toute personne physique bénéficiant du statut VRP.
Le salaire d’un commercial ou d’un VRP étant constitué d’un fixe ainsi que d’une prime variable. Leurs revenus se composent essentiellement de commissions, de dividendes et de remboursement. Donc, les méthodes de calcul utilisées par les banques diffèrent de celles des salariés. Elles varient généralement selon les années d’expérience du commercial. Les commerciaux chevronnés bénéficieront d’avantages plus intéressants. Effectivement, un établissement prêteur peut considérer l’intégralité de leurs revenus (salaires fixes ajoutés aux revenus variables).